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Madame Rhinocéros

Les surprises de la vie...

Mon pays était beau...

Mon pays était beau...
La première fois que j'ai rêvé d'Antraigues, je n'avais pas encore 15 ans, je découvrais Ferrat avec J'IMAGINE, MA FRANCE... et Bernard Pivot s'invitait chez lui pour une très belle émission que je n'ai jamais oubliée. Mon coeur est resté toute une vie à l'ombre bleue d'un figuier sans que jamais je n'aille en Ardèche. J'échangeais seulement quelques mots avec Ferrat dans les moments forts de ma vie et ça m'allait très bien.

L'été dernier, des amis nous ont proposés de venir découvrir Antraigues et nous avons retenu une date, rien ne m'empêcherai d'y aller durant un long week-end pour fêter l'amitié, la chanson, les rires, la gastronomie ardéchoise et bien-sûr Ferrat.
Les premières personnes rencontrées dans le village ont été Colette Ferrat et Francesca Solleville que j'ai tenu à laisser tranquilles, je me suis refusée à aller les déranger. Antraigues  a été un véritable enchantement.

J'ai aimé l'authenticité de l'hôtel LA MONTAGNE où nous étions, j'ai aimé la gentillesse des habitants qui nous ont très bien accueillis, Nini et tous les autres (présents avant l'ouverture de la montagne le matin pour retrouver les copains dans un éclat de rire). J'ai aimé Antraigues sous le soleil, sous la pluie battante et au petit matin avec ses collines enneigées. J'ai aimé Antraigues de Saussac, j'ai aimé Nicole, Jean-Charles, Marco, Christiane,Jean-Luc et les autres. J'ai aimé la gastronomie ardéchoise à la table d'hôtes où Allain Leprest aimait tant aller. J'ai aimé voir la maison isolée de ce sacré Félicien chanté par Ferrat. J'ai aimé laisser un mot à Jehan chez Christiane , il le trouvera dans le deuxième tiroir du meuble de la cuisine. J'ai aimé découvrir la peinture de Marc Bontemps un artiste inoubliable, magicien, raconteur d'histoire et qualifié de poète par Tristan. J'ai aimé la "maison" Ferrat où j'ai dansé comme une saucisse avec mon fils sur Santiago de Cuba et où j'ai laissé couler mes larmes d'émotion retenues tout un week-end. J'ai aimé graver dans ma mémoire le sourire de Tristan devant le piano de Jean.

Antraigues? Je n'étais pas prête jusqu'à ce week-end, je voulais vivre ce village comme dans mes rêves et pas en allant y rencontrer Ferrat durant cinq minutes, en n'étant pas sûre de le trouver.Mes deux amours m'ont accompagnée et ont aimé, ce fut mon plus beau cadeau.
Antraigues, je te dis à l'année prochaine!

 

 

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