Le 18 novembre, Jacques Ibanès présentera son récital APOLLINAIRE , L'AMOUR, LA GUERRE à l'annexe de la MJC de Narbonne. Il s'agit d'une création composée de poèmes (poèmes, correspondance) et de chansons (sur 13 musiques originales), qui fera l'objet d'un CD très prochainement.
Ce spectacle a été donné dans diverses villes et a toujours connu un grand succès . Il y a eu Amboise (sur une invitation de Martine Le Coz - Prix Renaudot), Tarbes, Lourdes, Aix-en- Provence ( à l'Université) , Cazouls les Béziers , Carcassonne, Le théâtre de la mer à Sète, Bergerac, Sel de Bretagne et dans la salle des Synodes à Narbonne, lors des journées du patrimoine (Ce jour-là, malgré le brouhaha d'une sono mise à fond à l'étage en dessous, le public nombreux -la salle était pleine comme un oeuf- est resté, enchanté).
Concernant ses interventions, de belles critiques ont été faites.
Marie Rouanet (auteur) :
"Sa voix monte claire, large, bien timbrée, vibrante pour dire et chanter la tendresse, l'amitié , les justes révoltes contre l'injustice et surtout l'amour fou."
Ouest France:
"Jacques Ibanès en concert: un moment magique."
Hélène Martin (Chanteuse rive gauche, amie de Giono, Char, Aragon, Neruda...):
"Parfois une rudesse de ton cache une délicatesse bourrue à la Rimbaud. Jacques Ibanès n'a pas peur d'être poète, il est PARMI."
Gérard Allibert:
"Il y a sa voix aussi, bien sûr. C'est elle qui vous intriguera la première. Patiemment façonnée dans ce même univers des poètes où la parole de celui qui chante se nourrit du souffle du vent , du tranchant de la pierre et de la sève de l'arbre."
Catherine Dagois (contralto):
"La chaleur de cette belle voix grave et expressive, à la diction naturelle et élégante, épouse parfaitement l'atmosphère de textes sensuels et subtils. L'émotion sincère qui s'en dégage est renforcée par des harmonies raffinées en demi-teintes, sans ostentation."
L'indépendant :
."Jacques Ibanès...une présence , où se lit la ferveur pour un répertoire qu'il promène sur de nombreuses scènes dans toute la France."
"...Un artiste dont la voix expressive et la sensibilité inspirée ont captivé le public."
La Dépêche:
"Venez nombreux découvrir ce grand artiste de talent..."
Le petit journal de l'Hérault:
"Le 2 janvier 1915, Apollinaire quitte les bras de Lou avec laquelle il a passé
les fêtes de fin d’année à Nice. Dans le train qui le ramène à sa caserne de Nîmes, il rencontre une jeune femme, Madeleine, qui, elle, retourne à Oran où elle vit.
Quand il part sur le front de Champagne au début du printemps, sa liaison
avec Lou se distend et il écrit à Madeleine.
Cette année 1915 se déroulera sur le front de la guerre où l’artilleur va bientôt devenir fantassin et sur le front de l’amour entre deux femmes qui sont ses inspiratrices et pour lesquelles il écrira des poèmes qui sont parmi les plus beaux de son œuvre. A la fin de l’année, il fera le voyage à Oran pour rejoindre Madeleine avec laquelle il s’est fiancé.
De cette histoire vraie, Jacques Ibanès a tissé un récit dans lequel il restitue
les moments passionnés d’une année cruciale dans la vie du poète, en y mêlant les souvenirs de sa propre fréquentation de l’œuvre et il propose en parallèle un spectacle où alternent textes et chansons du poète autour de l’amour et de la guerre.
Jacques Ibanez, chante les Poètes, Aragon, Apollinaire, Neruda, Prévert…"
Martine LE COZ (Prix Renaudot):
C'était tellement beau, nous étions tellement bien.
L'humanité de Jacques Ibanès a fait revivre Apollinaire. Jacques est venu à Amboise qu'avait connue le poète. Nous ne nous souvenions plus des rimes et des phrases apprises en classe. D'Apollinaire, nous n'avions gardé peut-être que l'image de l'homme au bandage et celle d'un texte-fontaine...
Calligrammes : la beauté prélude à la lettre. Quelle vie, soudain, familière et profonde ! Jacques Ibanès introduit Apollinaire de la manière simple et sensible qui lui est propre. Il le chante et lui donne le souffle. De la modestie, nulle emphase. L'amour s'approche, la guerre se précise. Avec Jacques Ibanès, Apollinaire se confie. Nous écoutons avec une attention entière les lettres que Jacques délivre. Nous montons dans le train et nous regardons Lou, assise en face de nous. Nous regardons Madeleine. Nous avons vu les obus. L'amour et la guerre sont sortis des livres. Maintenant, nous respirons tous ensemble. Cela n'a pas pris longtemps.
Oui, l'amour - nous l'avons éprouvé pendant que Jacques lisait. Nous ne nous y attendions pas, nous ne pouvions pas savoir que nous ferions ce voyage, que le compartiment des amoureux serait le nôtre. Nous ne savions pas que nous en avions besoin.
Nous en avions tant besoin. Dit comme cela, chanté comme cela, avec cette voix de bonté.